samedi 26 février 2011

SLOW DESIGN

Connaissez-vous le Slow design? Pourquoi parler du Slow design?
Cette tendance correspond pleinement à mes convictions, à mes démarches de création et également aux recherches de matériaux de base  qui me permettront de réaliser dans mon atelier du mobilier design.
Mais je ne vous ai pas encore dit ce que c'est... alors comment comprendre mon approche?
LE SLOW DESIGN je n'invente pas la roue, d'autres l'ont fait  avant moi:

DE QUOI PARLE-T-ON?
D’un mouvement qui vient interroger notre mode de vie actuel avant tout basé sur la rapidité, le zapping et le profit. Le slow design renvoie au slow food, un terme né en Italie dans les années 1980 pour contrer la toute-puissance du fast food, et plus largement celle de la fast life…
En gros, il s’agissait de la revanche de la focaccia sur le hamburger, où il était question de défendre des notions de biodiversité, de traditions culinaires, de goût… Le slow design en reprend les grandes lignes en l’associant à des notions de développement durable, de récupération, de gestion des ressources, d’inventivité…

QUI L’A INVENTE?
Alastair Fuad-Luke, un universitaire Anglais par ailleurs consultant environnemental. Il a théorisé le mouvement en 2004 en proposant aux designers la conception d’objets à caractère slow, manière de lutter contre la déferlante d’objets et/ou meubles standardisés qui déboulent à chaque saison. Une étape nécessaire pour lutter contre le trop plein de ce qui ne sert à rien et qu’on achète alors qu’on sait ne pas en avoir besoin.
QUELLES EN SONT LES REGLES D’OR?
L’objet slow doit satisfaire de réels besoins et ne pas céder à des effets de mode ou de marché.
L’objet slow est unique ou en édition limitée, si possible réalisé à la main. A mi-chemin entre l’artistique et l’artisanal, l’idée est de lutter contre la production globalisante, étouffante des lois de production.
L’objet slow est à base de matériaux recyclés. Chutes de bois qui deviennent du mobilier par Piet Hein Eek, roues de pousse-pousse qui sont métamorphosées en vide-poches par les frères Campana, branchages qui sont transformés en porte-fruits par Enkidoo.
L’objet slow encourage le développement durable, comme les luminaires “Snowflake”, de David Trubridge, en pin de Nouvelle-Zélande issu de forêts gérées durablement.
L’objet slow utilise des techniques traditionnelles de savoir-faire et décomplexifie les processus de production. Un clou vaut ainsi mieux que deux machines.
L’objet slow pousse à la réflexion et invite à imaginer de nouvelles utilités. L’objet doit être intelligent et plus seulement fonctionnel.

Voilà j'espère que vous poserez un autre regard sur les meubles de "redisign / votre-style"

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